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Mantidactylus opiparis

Mantidactylus opiparis

Mantidactylus opiparis

Mantidactylus opiparis est une espèce de grenouille de la famille des Mantellidae, endémique de Madagascar. On l'appelle parfois la grenouille à gorge sombre des ruisseaux. Voici des informations à son sujet : 

Description : 

Les mâles mesurent entre 24 et 26 mm, et les femelles entre 27 et 33 mm. La coloration dorsale est variable, souvent brunâtre avec des marques en forme de losange. Le ventre est souvent blanchâtre avec une gorge sombre et une fine ligne médiane claire. Les glandes fémorales chez les mâles sont souvent petites et peu proéminentes. La rayure loreale est indistincte, s'estompant sous l'œil et ne se prolongeant pas jusqu'à la narine. 

Distribution et Habitat :

Mantidactylus opiparis est endémique de Madagascar. On la trouve dans l'est de l'île, entre 600 et 1 500 mètres d'altitude, mais probablement aussi à des altitudes plus basses. Des populations isolées existent également dans l'ouest et le centre de l'île. Son habitat naturel comprend les forêts tropicales humides de basse et moyenne altitude, les forêts de montagne humides et les rivières. C'est une espèce répandue le long des ruisseaux de la forêt tropicale à moyenne altitude. 

Comportement :

Les mâles chantent principalement pendant la journée depuis des positions cachées près des ruisseaux (jusqu'à 10 mètres de distance), mais parfois aussi jusqu'à 50 cm de hauteur dans la végétation. Mantidactylus opiparis et Mantidactylus melanopleura forment souvent des chœurs mixtes pendant la journée. Des séries d'appels peuvent être émises après un long silence, et ces séries peuvent ensuite se propager en vagues le long du ruisseau. Son chant est une série de 23 à 35 notes courtes et pulsées. Les notes sont plus longues et la série d'appels plus lente que chez M. melanopleura. 

Statut de conservation :

Mantidactylus opiparis est classée comme Préoccupation mineure par l'UICN. Cette espèce a une large distribution et une population présumée importante. Il est peu probable qu'elle décline assez rapidement pour justifier un classement dans une catégorie plus menacée.
La perte d'habitat due à l'agriculture de subsistance, à l'exploitation forestière et à la production de charbon de bois est une menace potentielle. Cependant, elle est présente dans de nombreuses aires protégées.

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